(110) L’attention que portent certains poètes de haïku contemporains au bruit du pas des abeilles, comme ici, ou au son imperceptible du brouillard (voir plus haut), relève de cette fameuse « attention aux choses infimes » énoncée au XVII° siècle par Bashô {2.2.1 }, comme l’un des principes de base du haïku . Selon cette perspective, seul un poète éveillé, en osmose avec le vivant, peut se taire intérieurement, au point de prêter ainsi l’oreille au silence du silence, dans un état de réceptivité inouïe à la création continue du monde. |
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